vendredi 2 décembre 2011

Lac d'Isaby

Dans le genre "rando d'anthologie" en voici une mémorable du fait d'une situation météorologique particulière. Nous sommes du coté du Hautacam dans les Hautes Pyrénées pas très loin de Lourdes, le dimanche 30 octobre 2011.
Le lac d'Isaby, balade très courte et facile, est la balade "familiale et dominicale" des habitants de la région, mais que pour d'obscures raisons, je n'avais jamais pu faire, malgré les commentaires forts sympathiques et élogieux que m'en avait fait ma femme et mes beaux parents tous trois originaires du pays.
Ce dimanche là, comme j’évoquais, lors d'un  pique-nique en famille, le fait qu'après plus de dix ans de séjours réguliers dans le secteur, je n'étais jamais aller voir le fameux lac, on me suggéra d'aller y faire un tour cet après-midi même. Certes le temps était bouché et les sommets du Hautacam bien pris dans le brouillard, mais après tout, on ne pourrait plus dire que je n'avais jamais jeté un coup d'œil à cette retenue d'eau qui fut formée, il y a bien longtemps par, d'après la légende, un gigantesque serpent.

Nous voilà donc partis mon beau père et moi pour cette petite balade dans les nuages.




Le plafond est au plus bas, quand nous ne marchons pas dedans, mais l'ambiance est quand même très sympa, apportant à la situation le mystère et la féerie, propre à la légende






Après une descente rapide sur un excellent sentier, nous arrivons en vue du lac. Le temps de quelques photos et nous voilà sur la plage.

Nous avons vu, en arrivant, quelques jolis méandres du coté du déversoir et de la station de pompage. C'est donc par là que nous prenons le chemin du retour histoire de voir tout cela de plus près.



Quelques beaux reflets, dans les laquets avant de rejoindre les petits méandres

 



Au moment de rejoindre le sentier, le ciel se déchire. La lumière pénètre alors sous la couche nuageuse, les couleurs d'automne éclatent et à l'horizon apparait la pyramide caractéristique du Pic de Moulata  et les hauts de la station du Hautacam


Mais le plus beau reste à venir, lorsque nous arrivons au pied du Pic de Naouit, le ciel bleu surgit soudain. Les nuées, jouent alors avec le relief. Tel un combat de titans, tantôt la lumière prend le dessus sur l'ombre, tantôt celle-ci l'emporte!




Le paysage prend alors tour à tour l'aspect nébuleux et bleuté d’œuvres de Samivel ou d'estampes japonaise. Mais parfois la lumière laisse éclater la couleur, alors les algues du petit lac de Layous prennent un aspect fluo du plus bel effet...





Seulement voilà les meilleurs choses ont une fin!

De retour au parking, le brouillard était revenu et les sommets du Hautacam à nouveau invisible.
Il n'en reste pas moins que nous avons vécus un de ces instants magiques que la montagne peut nous offrir, un moment que je qualifierai "d'anthologique"!

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